Category Archives: Echos région

Suspicion de corruption au sein de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports (DRJS) Atsimo Andrefana

La Direction Territoriale du BIANCO à Toliara a été saisie d’une doléance anonyme relative à la mauvaise gestion de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Atsimo-Andrefana (DRJS). Un cas de détournement de fonds et de remboursement de frais de soins médicaux fictifs commis par les responsables de cette DRJS a été démasqué.
Le comptable, ayant agi sous ordre du Directeur, n’a pas pu fournir toutes les pièces justificatives de dépenses d’un montant avoisinant 4.000.000 d’ariary.
En outre, dix membres du personnel de cette Direction Régionale ont été soupçonnés de faux et usage de faux sur les factures relatives à leurs demandes de remboursement de frais de soins médicaux qui s’élève à 5 999 000 Ariary.
Au total, onze personnes soupçonnées ont été déférées devant le Parquet du Tribunal de Première Instance de Toliara le 11 mars 2022. Sur décision du Juge d’Instruction, le Directeur de la DRJS a bénéficié d’une liberté provisoire (LP) et les dix autres employés ont été mis sous contrôle judiciaire en attendant leur jugement.


Détournement de terrains de l’Administration Pénitentiaire à Bezaha perpetré par deux anciens chefs d’établissement pénitentiaire

Le 20 novembre 2020, la Direction Territoriale du BIANCO à Toliara a été saisie d’une doléance anonyme relative au détournement de terrain de l’Administration Pénitentiaire à Bezaha, District d’Ampanihy Ouest.
Les faits remontent à 2011 où une parcelle du terrain a été vendue illicitement à la belle-sœur de l’actuel Chef d’Etablissement Pénitentiaire. Les deux chefs d’Etablissement qui se sont succédé à Bezaha ont assisté en 2017 à l’opération de bornage jugée illégale, sans rien mentionner aucune observation.
Après enquête, les deux anciens Chefs d’Etablissement Pénitentiaire, présumés auteurs principaux de ces détournements, ainsi que l’épouse du Chef d’Etablissement et sa sœur ont été présentés, pour déferrement, au Tribunal de Première Instance de Toliara le 31 janvier 2022. Il a été décidé de traiter le dossier de procédure en citation directe pour audience le 05 avril 2022 prochain.


Corruption autour du recensement de bovidés à Betroka : Surpris en flagrant délit, un chef d’arrondissement placé sous MD

Deux petits-fils héritiers de 109 têtes de bovidés appartenant à leur de cujus ont été victimes d’un acte de corruption perpétré par le chef d’arrondissement administratif de la Commune Rurale de Beampombo I, District de Betroka. En effet, pour régulariser le recensement de ces bovidés, ce fonctionnaire leur a indûment réclamé une somme de 1.765 900 ariary, et ce en sus d’une somme de 300 Ariary par tête pour les 403 bovidés déjà recensés en leur nom. A noter que le 20 octobre 2021, une somme de 1 100 000 ariary a déjà été versée au suspect. Il s’agissait en fait d’un arbre qui cachait toute une forêt.
Etant informé de la date prévue pour le paiement de la deuxième tranche restante – fixée pour le 3 novembre 2021 – l’équipe de l’investigation de la Direction Territoriale du BIANCO à Toliara a organisé une opération de constatation de cette infraction sur place. Pris en flagrant délit, ce chef d’arrondissement administratif a été arrêté puis gardé à vue.
Malgré les tentatives d’assimilation de la procédure de flagrance à la procédure d’enquête préliminaire pour accorder un privilège de juridiction à ce fonctionnaire territorial subalterne, le BIANCO, par le truchement de la chancellerie, en sa qualité de maître de la poursuite pénale, a pu finalement arrêter et présenter au parquet l’intéressé pour éviter l’impunité dont celui-ci s’est inopportunément targué.
A l’issue de son déferrement au parquet du TPI Betroka, le 05 novembre 2021, le chef d’arrondissement en question a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale dudit lieu.
L’on ne peut que saluer la posture adoptée par le Ministère de la Justice pour soutenir la politique pénale adoptée à partir de cette année par le dirigeant du BIANCO, visant à promouvoir l’enquête de flagrance afin d’établir des preuves irréfutables à l’égard des infractions de corruption.