Category Archives: Application de la loi


Flagrant délit de corruption, le chef de commissariat de police de Mahanoro placé sous mandat de dépôt.

Suite d’une doléance dénonçant la sollicitation par un officier de police, travaillant au sein du commissariat de Mahanoro, d’une somme de 3 680 000 ariary, en échange de la libération d’une personne gardée à vue dans ledit commissariat, le BIANCO Toamasina a préparé une opération de constatation de l’infraction pour surprendre en flagrant délit de corruption passive l’officier soupçonné.
Ce dernier a bien reçu la somme sollicitée, au moment de l’opération, mais a refusé de présenter l’argent et d’obtempérer à l’opération de fouille de son bureau. En effet, il a ordonné à ses subordonnés de chasser dehors les enquêteurs du BIANCO qui ont été encerclés puis bousculés et menacés avec arme à feu. Ils ont alors été contraints de s’éloigner du commissariat par souci de sécurité.
Après instruction de ses supérieurs hiérarchiques, l’officier de police objet d’opération de flagrance de corruption s’est finalement livré et a été gardé à vue auprès du BIANCO Toamasina avec un de ses collaborateurs avant d’être acheminé vers Antananarivo. Tous les deux ont été présentés, le jeudi 30 mars 2023, auprès du Pôle Anti-Corruption d’Antananarivo pour être entendus : l’officier en question a été placé sous mandat de dépôt, après des heures d’interrogatoires, pour corruption passive, entrave et abus de fonction, tandis que son complice, quant à lui, a été placé sous contrôle judiciaire.


Des cas de malversation au sein de la Paositra Malagasy

Après une enquête minutieuse effectuée par l’agence anti-corruption d’Ambohibao, suite à un soit-transmis dont elle a été saisie, des infractions de favoritisme, d’abus de fonction et de détournement lors de l’acquisition des matériels roulants de la Société Paositra Malagasy( PAOMA), courant les années 2018-2019, ont été décelées, occasionant un préjudice pour l’Etat qui s’élevait à près de 360 000 000 Ariary.
Plusieurs personnes ont été impliquées dans cette affaire, entre autres le premier responsable de la PAOMA, ses quelques collaborateurs et collègues, le gérant et les cadres signataires du contrat auprès du concessionnaire automobile titulaire des marchés en question.
A l’expiration du délai de garde à vue dont il a fait l’objet, ce haut responsable a été présenté à la juridiction territorialement compétente avec les autres personnes soupçonnées. A l’issue du déferrement, il a été mis sous contrôle judiciaire, en tant que Personne Responsable des Marchés Publics, tandis que les autres personnes mises en cause ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Deux autres dossiers de procédure concernant les mêmes personnes mais pour d’autres affaires ont été transmis à cette juridiction.
Affaires à suivre …