Author Archives: Bianco BIANCO

Recrutement_2018

APPEL A CANDIDATURE

En application de la loi sur la Lutte Contre la Corruption à Madagascar, il est lancé un appel à candidature en vue du recrutement du DIRECTEUR GENERAL DU BIANCO

Date de clôture: 05 juin 2024 à 17h00


DÉCLARATION DE PATRIMOINE

Document téléchargeable

Conformément aux articles 40 et 41 de la Constitution de la République et à l’article 2 de la Loi n°2016-020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption, les personnalités assujetties à la déclaration de patrimoine sont respectivement citées ci-après :

  • I- Liste des personnalités assujetties à la déclaration de patrimoine suivant la Constitution :
    • Président de la République
    • Premier Ministre, Chef du Gouvernement
    • Ministres
    • Secrétaires d’Etat
    • Députés
    • Sénateurs
    • Membres de la Haute Cour Institutionnelle.
  • II-Liste des personnalités assujetties à la déclaration de patrimoine suivant la Loi n°2016-020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption :
    • Magistrats de l’ordre judiciaire, administratif et financier quel que soit leur grade et leur fonction
    • Chefs de province, Commissaires généraux des provinces, préfets de région, chefs de région, chefs de district et maires
    • Tout agent public occupant des postes de haute responsabilité de niveau égal ou supérieur à celui de directeur de ministère
    • Membres des Corps d’Administrateurs, d’Inspecteurs et de Commissaires dans l’Administration publique
    • Chefs de formation militaire supérieure à l’échelon compagnie;
    • Inspecteurs de l’Inspection Générale de l’Etat, de l’Inspection Générale de l’Armée Malagasy et de l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale
    • Toute personne exerçant les fonctions d’officier de police économique ou judiciaire
    • Toute personne exerçant les fonctions d’ordonnateurs et comptables publics
    • Dirigeants sociaux qui siègent au sein des établissements publics, des sociétés à participation publique.

Communiqué d’urgence: Dossier « Mbola RAJAONAH »

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LE 08 DECEMBRE 2018 A ANTSIRABE

DISCOURS DE M. LE DG DU BIANCO: CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (JILCC) LE 08 DECEMBRE 2018 A ANTSIRABE

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Madame le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, représentant son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

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Monsieur le Conseiller en Gouvernance du PNUD, représentant son Excellence Madame la Représentante Résidente du Système des Nations Unies à Madagascar,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité de Pilotage de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption,

Honorables invités en vos rangs et fonctions respectifs, tous protocoles observés,

Mesdames et Messieurs,
En ce jour, la célébration du 9 décembre 2018, marque aussi la 10è anniversaire de la journée internationale de lutte contre la corruption, organisée pour la 1ere fois en 2008, à l’initiative de l’ONU pour commémorer le lancement de la convention mondiale contre la corruption, à laquelle Madagascar a adhéré en 2004.

Pour nous, cette journée a été toujours une occasion pour s’appesantir sur la situation et les réalités que doivent affronter le pays pour lutter contre ce terrible fléau, qui ne cesse de gangrener notre société.

Mesdames et Messieurs,
Depuis la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (SNLCC), la Lutte Contre la Corruption (LCC) s’est manifestée par plusieurs actions tant dans le volet de l’éducation que dans le volet de la prévention et de l’application de la loi, seulement, on constate que les mauvaises habitudes ont la peau dure.

Sans être exhaustif, beaucoup ont été faits :

  • le Grand Public a été mobilisé afin de dénoncer les pratiques de Corruption et à combattre ce fléau ;
  • une grande partie de l’Administration Publique et des Collectivités Territoriales Décentralisées ont commencé à mettre en place et à opérationnaliser leurs Dispositifs Anti-Corruption respectifs au sein de leurs Services, avant même l’adoption du texte y afférent;
  • la Société Civile a été très active, chacune à leur niveau, surtout dans le domaine éducatif en tant que Partenaires Relais dans la Lutte Contre la Corruption ;
  • les jeunes n’ont pas été en reste à travers leur participation active dans les Réseaux d’Honnêteté et d’Intégrité implantées dans toute l’île en combattant la Corruption à travers des activités menées au sein de leurs Etablissements respectifs ;
  • les efforts engendrés depuis plusieurs années au sein de différents concours administratifs ont commencé à porter leurs fruits ;
  • le Pôle Anti-Corruption d’Antananarivo est opérationnelle et la lutte contre l’impunité est en bonne voie ;
  • pour cette année 2018, les Partenaires Techniques et Financiers n’ont cessé d’apporter leurs soutiens sous différentes formes pour la réussite de cette cause noble qu’est la Lutte Contre la Corruption à Madagascar.
  • aujourd’hui même, vous êtes encore nombreux à être présents à Antsirabe et à signifier vos engagements, à notre côté, dans la Lutte Contre la Corruption.

Mais au delà de ces acquis, beaucoup restent encore à faire.
Nous sommes maintenant dans la deuxième phase de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption qui se terminera en 2019. Elle se focalisera sur la mise en place effective de toutes les structures définies par les différentes Lois relatives à la Lutte Contre la Corruption.
La Loi sur le recouvrement des avoirs illicites est encore au niveau du Parlement et les différents textes réglementaires d’application de la Loi sur la Lutte Contre la Corruption, dont le Décret sur la Politique Sectorielle et celui sur la Déclaration de Patrimoine attendent encore leur adoption.

Mesdames et Messieurs,
Cette 10è anniversaire de la célébration de la JLCC, coïncide également avec l’engagement de l’Union Africaine, en désignant l’année 2018 comme une année pour «remporter la lutte contre la corruption, pour une voie durable vers la transformation de l’Afrique », consciente que ce fléau entrave le développement du continent africain. Le continent est en effet la région du monde au plus bas du classement de l’Indice de perception de la corruption (IPC), avec une moyenne de 32 sur 100, et 06 des dix pays au bas de l’indice sont africains. Approximativement 43 pourcent des africains vivent dans la pauvreté, tandis que des avoirs volés estimés à 50 milliards $US s’échappent du continent chaque année. Le manque de développement largement répandu, est intensifié par des vastes systèmes de corruption qui dissuadent les investisseurs et découragent la poursuite du développement. Les fonds détournés constituent 25 pour cent des pertes de ressources liées au développement en Afrique. Néanmoins au regard de ce constat, autant dire que cet engagement fort des dirigeants africains, n’a malheureusement pas abouti à des décisions concrètes, que dans quelques Etats, à l’instar du Rwanda.

Mesdames et Messieurs,
On célèbre aussi le 09 décembre cette année, au cours la période de la propagande du 2è tour de l’élection présidentielle à Madagascar. Une élection, qui constitue un tournant important dans la vie de la nation malgache, car elle désignera par la voix du peuple, celui qui sera au pouvoir et qui dirigera le pays pour les cinq années à venir. Aussi, permettez nous de profiter de cette journée commémorative pour attirer leur attention sur les enjeux de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption, adoptée le 21/09/2015 et que nous avons la charge de mettre en œuvre dans notre pays jusqu’en 2025.

Chers candidats à l’élection présidentielle,
Adrien Verchaera disait que « La corruption engendre au sein d’un pays des fissures qui ne pourront être rebouchées que lorsque l’honnêteté arrive véritablement au pouvoir ». Nous osons alors espérer qu’une fois au pouvoir vous serez le bâtisseur d’une nation intègre et probe au sein duquel règne la bonne gouvernance, pilier d’un développement harmonieux et durable.
Vous n’êtes pas sans savoir que malgré que Madagascar ait toutes les potentialités économiques pour devenir l’un des Etats les plus florissants en Afrique, il est actuellement parmi les pays les plus pauvres de notre planète. Vous conviendrez aussi que la corruption contribue à la pauvreté et constitue un facteur dominant fragilisant davantage des États fragiles comme le nôtre, qu’elle nuit au développement économique et social du pays, affaiblit ses systèmes d’éducation et de santé en leur soustrayant des fonds combien nécessaires à la réalisation des projets dans ces secteurs, et qu’elle alimente des élections frauduleuses lesquelles sont susceptibles d’engendrer une instabilité politique,affectant la démocratie et exacerbant les inégalités et les sentiments d’injustice.

C’est dans ce sens que, pour la réussite de la lutte contre la corruption à Madagascar, condition sine qua non d’une croissance économique durable, nous aimerions que vous vous engagiez sur 10 points :

  1. à combattre efficacement l’impunité en supprimant toutes immunités et privilèges de juridictions depuis l’enquête préliminaire jusqu’à la phase de jugement pour tous les auteurs de faits de corruption et assimilés, et en donnant une compétence exclusive aux Pôles Anti-Corruption de poursuivre et de juger tous les faits de corruption et assimilés, ainsi que toutes les affaires liées au trafic de nos ressources naturelles ;
  2. à prendre des dispositions réglementaires pour combattre efficacement l’enrichissement illicite, en définissant notamment les cadeaux illicites, et en donnant plus de compétence au BIANCO pour la vérification des Déclarations de Patrimoine des Chefs des Institutions, des membres du gouvernent et du Président de la République ;
    3-à rendre beaucoup plus efficace le gel et la confiscation des biens mal acquis, par la mise en place d’une agence de recouvrement des avoirs illicites ;
  3. à respecter l’indépendance institutionnelle et financière de tous les organes de contrôles par un statut particulier, afin d’améliorer la transparence et la traçabilité des deniers publics, leviers importants de la bonne gouvernance ;
  4. à faciliter la possibilité de dépôt de plaintes contre des fonctionnaires corrompus et à réduire les possibilités d’intimidations contre les personnes osant dénoncer par un système efficace de protection des témoins et des donneurs d’alerte ;
  5. à rendre obligatoire les concours pour  les recrutements dans la fonction publique, pour supprimer les pistons et autres favoritismes qui octroyaient des passe-droits, sources de grandes injustices entre nos concitoyens ;
  6. à rendre obligatoire dans les curricula pédagogique depuis l’enseignement primaire jusqu’à l’université, l’enseignement civique et l’éducation à la lutte contre la corruption ;
  7. à accélérer la dématérialisation des systèmes et procédures administratifs et garantir l’effectivité de l’e-gouvernance ;
  8. à mettre en place et opérationnaliser un système garantissant la transparence dans la passation des marchés publics et dans l’exploitation de nos ressources naturelles ;
  9. et enfin à prendre toutes dispositions légales et règlementaires pour plafonner les contributions aux fonds de campagne électorale afin d’éviter la captation de l’Etat.

Mesdames et Messieurs,
On ne se lasse pas le dire qu’on ne peut espérer gagner la lutte contre la corruption sans la volonté de tous de vouloir la gagner, en premier lieu de nos dirigeants politiques. Malgré les limites objectives qui pèsent encore sur nos moyens, avec la bonne volonté manifeste de tous, on peut s’honorer d’avoir pris à bras le corps la lutte contre la corruption, ce crime dangereux pour le développement et même pour la stabilité de notre pays.
La dimension politique ne devrait plus être une raison de se soustraire à cette obligation, et qu’on ne devrait plus accepter qu’une personne soit intouchable pour la simple raison qu’il est une personnalité politique, ou se prétend l’être, en créant un parti politique familial qui ne regroupe que les membres de son clan, voire même en créant un parti politique fictif. La politique devrait servir le peuple et ne pas l’asservir en le dépouillant de sa liberté et de ses biens.

La dimension politique ne devrait plus être une raison de se soustraire à cette obligation, et qu’on ne devrait plus accepter qu’une personne soit intouchable pour la simple raison qu’il est une personnalité politique, ou se prétend l’être, en créant un parti politique familial qui ne regroupe que les membres de son clan, voire même en créant un parti politique fictif. La politique devrait servir le peuple et ne pas l’asservir en le dépouillant de sa liberté et de ses biens.

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Comme disait Alexis de Tocqueville : « Ce qui met en danger la Société, ce n’est pas la grande Corruption de quelques-uns, c’est le relâchement de tous ». Effectivement, pour que la Lutte Contre la Corruption puisse vraiment réussir, une prise de conscience effective de la part de chaque citoyen est indispensable et une forte volonté politique de la part de nos dirigeants est plus que nécessaire.
Alors, engageons-nous dès maintenant, mobilisons-nous dès à présent, conjuguons nos efforts afin de lutter contre la Corruption et bâtir ensemble un avenir meilleur pour nos enfants !
Car comme le dit le thème choisi pour la célébration du 09 décembre pour cette année 2018 à Madagascar : « Seule la mobilisation de toutes les entités dans la Lutte Contre la Corruption garantit un développement humain durable de Madagascar ».

Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais pas terminer mon allocution sans mentionner le rôle des acteurs non étatiques comme la société civile et les médias dans la lutte contre la corruption. En effet, par votre travail de sensibilisation, de vulgarisation et d’alertes citoyennes, vous étiez déterminant pour rompre la chaine de la corruption.  La LCC est un combat de tous les jours et qui concerne tout le monde, d’où la nécessité d’une coopération renforcée entre les secteurs publics et privés, les institutions financières ainsi que la société civile.
Excellence, Honorables invités, Mesdames et messieurs,

Permettez-moi de saluer ici votre présence, si nombreuse et tellement lourde de signification en ce jour, témoignant et confirmant une fois encore, votre soutien et votre engagement à la lutte contre la corruption à Madagascar. Soyez en tous remercié pour avoir rehaussé par votre présence cette modeste cérémonie.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de cette célébration, ceux qui ont participé aux divers ateliers que ceux qui ont participé au carnaval.
J’aimerai également profiter de cette occasion pour témoigner notre gratitude à l’endroit de tous les partenaires techniques et financiers, qui ont montré leur appui indéfectible depuis l’élaboration de la Stratégie Nationale Anti Corruption jusqu’à ce jour. Nous tenons particulièrement à souligner les appuis du Système des Nations Unies par le biais du PNUD, qui une fois encore a contribué pour la réalisation de toutes les manifestations organisées dans le cadre de cette célébration.
Enfin, et non le moindre, nous tenons particulièrement à vous remercier Madame la Ministre pour votre présence personnelle, en tant que membre du comité de pilotage de la mise en œuvre de la SNLCC, et aussi pour représenter son excellence Monsieur le PM, présence qui confirme une fois encore votre engagement et votre attachement, ainsi que ceux du gouvernement, à la mise en place de la bonne gouvernance et d’un Etat de droit à Madagascar.
Excellence, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, bonne célébration de la Journée Internationale de Lutte Contre la Corruption à tous et à toutes !

Je vous remercie de votre aimable attention !


DECLARATION SOLENNELLE DE M. LE DG DU BIANCO

DECLARATION SOLENNELLE DE M. LE DG DU BIANCO: CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (JILCC) 09 DECEMBRE 2018

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La célébration du neuf décembre deux mille dix-huit, Journée Internationale de Lutte Contre la Corruption, suite à la signature de la Convention de Merida par les pays membres des Nations Unies, sera à marquer d’une pierre blanche cette année, étant célébrée entre deux tours des élections présidentielles à Madagascar.

Des élections présidentielles, qui constituent un tournant important dans la vie de la nation malgache, étant porteuses d’espoirs pour tous les citoyens, dont l’espoir d’une nation intègre et probe, entre autres, et au sein duquel règne la bonne gouvernance, pilier d’un développement harmonieux et durable.

Mais jusqu’à maintenant, force est de constater que la Corruption est encore présente partout et engendre des conséquences néfastes dans la vie économique, sociale et politique de la nation. Durant ces trois dernières années, Madagascar n’a cessé de reculer dans le classement des pays au niveau international par rapport à l’Indice de Perception de la Corruption.

Pourtant rien n’est encore perdu et l’espoir est encore permis, si chacun d’entre nous se décide vraiment à mettre la main dans la pâte, à prendre ses responsabilités et à combattre réellement la corruption, chacun à son niveau respectif.

Nous sommes maintenant dans la deuxième phase de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption qui se terminera en 2019 et se focalisera sur la mise en place effective de toutes les structures définies par les différentes Lois relatives à la Lutte Contre la Corruption dont le Pôle Anti-Corruption garant de la lutte contre l’impunité.

Mais pour que la Lutte Contre la Corruption puisse réussir, une forte volonté politique de la part des dirigeants et une prise de conscience effective de la part de chaque citoyen sont nécessaires et indispensables.

Aucun développement n’est envisageable si nous laissons la Corruption régner au quotidien !

Alors, engageons-nous dès maintenant pour un avenir meilleur de nos enfants car « seule la mobilisation de toutes les entités dans la Lutte Contre la Corruption garantit un développement humain durable de Madagascar ».


Tout le Vakinankaratra contre la corruption.

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION – 2018: Tout le Vakinankaratra contre la corruption

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Sous le thème national “Mobilisation de toutes les entités à la Lutte Contre la Corruption, pour un développement humain durable ”(« Fandraisan’Andraikitry ny rehetra amin’ny ady amin’ny kolikoly, antoky ny fampandrosoana maharitra »),  Madagascar, à l’instar des 183 pays signataires de la Convention des Nations-Unies Contre la Corruption, célèbre le 08 décembre , à Antsirabe, la JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION.

Tout le Vakinankaratra contre la corruption.
Tout le Vakinankaratra contre la corruption.

Cette année, la célébration est symbolique étant célébrée entre les deux tours de la présidentielle à Madagascar. Election présidentielle qui déterminera l’avenir de Madagascar avec un espoir pour tous les citoyens, de vivre dans une nation intègre et probe où règne la bonne gouvernance, pilier d’un développement harmonieux et durable.

Les activités de célébration de cette journée de lutte contre la corruption dans la région Vakinakaratra ont débuté lundi à Antsirabe à l’initiative et sous la coordination d’un comité local d’organisation composé de la région de Vakinankaratra, la préfecture d’Antsirabe et le Bureau Indépendant anti-Corruption et avec l’appui du PNUD. L’approche intégrée et régionale de la Lutte Contre la Corruption a été mise en exergue pour atteindre l’objectif commun qu’est de combattre la corruption.

Plusieurs animations ont été organisées, entre autres, portes ouvertes auprès des services publics, exposition itinérante sur la lutte contre la corruption, animation d’antenne et jeux radiophoniques, conférence débat, mobilisation par sono mobile, carnaval,…pour donner une ambiance festive à la célébration durant « une semaine anti-corruption ». La célébration à Antsirabe se terminera ce dimanche.


REGROUPEMENT NATIONAL DU BIANCO A L’ACMIL ANTSIRABE: Adopter une même vision pour lutter contre la corruption

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Le Personnel du Bureau Indépendant Anti-Corruption(BIANCO) est le premier pilier de la lutte contre la corruption à Madagascar à travers son implication effective et sa prise de responsabilité dans l’accomplissement de ses devoirs.

C’est pour la première fois, depuis plus d’une décennie, que le BIANCO a réuni tout son Personnel dans tout Madagascar en un seul endroit. Pour plus de résultat, le regroupement national s’est tenu à l’Académie Militaire à Antsirabe durant 5 jours, du 24 au 28 septembre 201 8 dans l’objectif, d’une part, d’améliorer davantage la coordination des actions menées par le BIANCO et d’adopter une vision commune dans la mise en œuvre de la Nouvelle Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption, et d’autre part, d’asseoir une meilleure appropriation du Code de Conduite du BIANCO et de renforcer la cohésion de l’ensemble du Personnel pour l’accomplissement de cette noble mission qu’est la lutte contre la corruption. D’ailleurs, l’objectif global de ce regroupement national est de renforcer la lutte contre la corruption à Madagascar.

Autant d’activités ont été organisées à savoir:

  • des séances d’exercice de tir et de maniement d’arme pour le renforcement de capacité des équipes opérationnelles. Ces séances ont été effectuées sous l’encadrement des officiers de l’Académie Militaire d’Antsirabe. « Outres les activités de police judiciaire qu’ils effectuent, les investigateurs du BIANCO font dès fois des arrestations. Cela nécessite des pratiques militaires. C’est la raison également de ces exercices militaires », a soulevé le Général de Division RATOVOSON Benjamina, Directeur Territorial de la Branche Territoriale du BIANCO à Antananarivo.
  • des ateliers thématiques accompagnés des séances de restitution en plénière, en vue de mettre à jour les manuels des opérations et/ou de procédures des équipes opérationnelles et d’appuis du BIANCO.
  • et enfin, des séquences d’appropriation du code de conduite et des 1 0 valeurs du BIANCO et celles relatives aux activités sportives pour le renforcement de la cohésion de l’ensemble du Personnel.

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« Refuser la corruption est un état d’esprit, et il est important d’avoir cet état d’esprit et d’avoir également une bonne conduite qui prône l’honnêteté et l’intégrité. C’est l’esprit de ce regroupement national. Périodiquement, nous avons une séance d’appropriation de notre code de conduite au sein du BIANCO. L’éducation entre le personnel ainsi que le respect du code de conduite et des valeurs éthiques du BIANCO sont de mise. Le BIANCO a 10 valeurs à respecter, et ce regroupement national nous a permis également d’approprier entre nous le sens de ces valeurs » a souligné ANDRIAMIFIDY Jean Louis, Directeur Général du BIANCO.
Ce regroupement national du BIANCO a été financé en partie par la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le PAGI.


Signature de convention entre le BIANCO et la GIZ Soutien de l’Allemagne dans le « Projet de renforcement des capacités du BIANCO»

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Le gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne renforce son soutien dans la lutte contre la corruption à Madagascar à travers la GIZ.
En ce sens, la cérémonie du mardi 28 août 2018 consiste en la confirmation de la partie allemande de son soutien au « Projet de renforcement des capacités du BIANCO dans la lutte contre la corruption dans les secteurs prioritaires ». Cet engagement est traduit par la signature de convention entre la GIZ et le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO).

L’objectif du projet est de renforcer les capacités du BIANCO dans la prévention ainsi que dans la détection et l’investigation, notamment pour contribuer efficacement à la lutte contre la corruption dans les secteurs concernés par la coopération allemande au développement.

Le fonds alloué pour ce projet s’élève à hauteur de 250 000 Euros pour l’effectivité de l’atteinte de résultats sous forme de trois indicateurs, à savoir :

  1. Le BIANCO a renforcé ses capacités de détection et d’investigation en introduisant un système anonyme de dénonciation ;
  2. Le BIANCO a renforcé sa capacité de prévention en développant une analyse des risques de corruption incluant des recommandations de réforme axées sur les secteurs pertinents pour la coopération au développement allemande (principalement l’environnement, la décentralisation) ;
  3. Les interfaces du BIANCO avec d’autres acteurs clés de la lutte contre la corruption (justice, médias, société civile) sont institutionnalisées et opérationnelles.

La GIZ met à la disposition du projet :

  • L’expert intégré de la GIZ auprès du BIANCO qui aura qualité de coordonnateur de projet et sera techniquement responsable pour la contribution de la GIZ,
  • un expert national, spécialisé en gestion de projets, qui assurera la gestion et le suivi technique des activités,
  • des experts internationaux en forme de mission de consultance.

Précisions du BIANCO sur l’affaire Monja Roindefo

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Déplorant les informations parues dans plusieurs quotidiens et diffusées sur quelques stations radio ces derniers jours concernant l’affaire Monja Roindefo, le Bureau Indépendant Anti Corruption (BIANCO) tient absolument à apporter les précisions ci-après pour éclairer l’opinion publique sur la question :

  1. Personne n’est au dessus des Lois et le fait d’être candidat ou non à une quelconque élection ne dispense personne de l’application de la loi.
  2. Comme dans toute Démocratie digne de ce nom, les leaders politiques ainsi que les potentiels dirigeants se doivent de montrer un comportement irréprochable et inspirant la confiance afin que le citoyen puisse en être fier et en faire des exemples. Il est ainsi inacceptable d’entendre des personnalités ou des partis politiques qui prétendent accéder à de prestigieuse fonction et de haute responsabilité dans un pays faire des déclarations voulant perpétuer l’impunité de certaine catégorie de personne au sein même de la société qu’ils souhaitent diriger.
  3. Le BIANCO n’est en aucun cas un instrument de règlement de compte politique. Il a déjà eu l’occasion de démontrer son indépendance et sa neutralité, il continuera d’œuvrer pour le bien de Madagascar et de son peuple sans distinction en s’acharnant à lutter contre le fléau qui empêche son développement.
  4. Concernant en particulier le politicien qui a reçu la visite de deux agents du BIANCO. Il s’agit de l’exécution d’une délégation judicaire émanant du Pôle Anti-Corruption (PAC) qui traite actuellement tous les dossiers déjà transmis par le BIANCO à l’ancienne Chaine Pénale Anti Corruption (CPAC).
  5. En effet, cet acte est le fruit de la bonne collaboration entre le BIANCO et le PAC. Il ne s’agissait nullement d’une perquisition comme certain politicien l’ont rapporté dans la presse. Il s’agissait plutôt d’une demande de déposition par rapport à un dossier en cours de traitement auprès du PAC et dont le BIANCO a été légalement saisi pour exécuter la délégation judiciaire émanant d’un juge d’instruction.
  6. Enfin, le BIANCO tient à ajouter que dans le cadre du renforcement de la synergie d’action des entités de lutte contre la corruption comme le PAC et le BIANCO, tous les dossiers de corruption seront traités, et le BIANCO tient à apporter son soutien au PAC dans sa volonté d’aller de l’avant en sauvegardant toute son indépendance, seule gage de sa réussite et de son efficacité.
  7. Pour terminer, le Bureau Indépendant Anti-Corruption lance un appel fort à tout citoyen de bonne foi de prendre garde à toute manipulation politique et transformation de la réalité pour des visées politico-politiques foulant toutes les valeurs républicaines surtout : l’indépendance de la justice et des organes d’application des lois, l’égalité de tous devant la loi, et le refus total de l’impunité, qui doivent survivre à toutes les périodes de notre pays.

Fichier(s) à télécharger : (1)
Précisions du BIANCO sur l’affaire Monja Roindefo


Bianco-Prodecid

Lutte contre la corruption et décentralisation: 10 nouvelles communes recevront l’appui du BIANCO et du PRODECID

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Lutter contre la corruption reste un enjeu majeur pour le développement communal et la mise en œuvre de la décentralisation à Madagascar. Afin d’appuyer les efforts des acteurs nationaux dans la lutte contre ce fléau, le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) à travers sa Branche territoriale à Antananarivo et le projet « Développement Communal Inclusif et Décentralisation » (PRODECID) de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), sur mandat du Ministère de la Coopération Allemande (BMZ), ont initié une collaboration en février 2017 et qui est renouvelée cette année pour un PRODECID phase II.

C’est la raison de l’atelier du 09 août 2018 qui a comme objectif la contribution à la lutte contre la corruption, la transparence du transfert des ressources de l’Etat vers les collectivités et la mise en place des standards de services au niveau des communes pour promouvoir la bonne gouvernance locale dans les régions concernées en vue de meilleures qualités de service et de renforcement de la participation citoyenne dans la gestion des services.

Ainsi, par rapport à l’année dernière, 10 autres nouvelles communes de la région Analamanga recevront l’appui du BIANCO et du PRODECID, cette année, dans la mise en place de standards de services au niveau du secteur éducation et santé. Il s’agit de : Sabotsy Namehana – Masindray – Anjeva Gara – Ambohimangakely – Mantasoa – Ampanefy – Ambohijanaka – Ampitatafika –
Ambohidratrimo – Mahitsy.

On attend de cette collaboration :

  • l’analyse du processus des services administratifs de ces 10 nouvelles communes bénéficiaires dudit projet;
  • l’amélioration des outils et dispositifs de contrôle de gestion des PHAGECOM, FEFII ;
  • le renforcement de capacités du personnel des communes et services de base pour l’opérationnalisation des standards de service ;
  • l’implication des citoyens à la lutte contre la corruption;
  • l’amélioration des services administratifs dans ces 10 nouvelles communes.