A l’occasion de sa mission à Toamasina, le 13 janvier 2022, le Directeur Général du BIANCO a signé un outil de travail sur la Lutte Contre la Corruption (LCC) à l’usage d’éducateurs des jeunes au sein du mouvement scoutisme Antilin’i Madagascar intitulé « Torolalana fanomezana talenta amin’ny ady amin’ny kolikoly ».
Cette brochure est le fruit de la collaboration entre la Direction Territoriale du BIANCO de Toamasina et le Département Education de l’Antilin’i Madagasikara. Elle contient les modalités et les conditions requises pour l’obtention du brevet (talenta) sur la lutte contre la corruption sur les cinq échelons (Sampana) existants au sein de l’Antilin’i Madagascar, à savoir, le lovitao (6 à 11 ans), le Mpianjoria (12 à 14 ans), le Mpamakilay (15 à 18 ans), le Mpiandalana (18 ans et plus) et l’Antily Universitaire.
Le Directeur Général a préfacé le document en insistant sur l’importance de l’effort déployé par cette organisation confessionnelle dans son programme durable de lutte contre ce fléau national, en se référant à l’art. 7 de la loi N°2016 – 020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption, selon lequel : « toutes organisations confessionnelles ont le devoir d’apporter leur soutiens, appuis et contribution à la prévention de la corruption ». Ce document a été élaboré pour aider les éducateurs au sein de l’Antilin’i Madagasikara à mettre en pratique les activités relatives à la Lutte Contre la Corruption et servir de modèle aux autres structures d’éducation des jeunes à Madagascar.
Les activités coorganisées par le Système Anti-Corruption à Fianarantsoa
La population de Fianarantsoa a manifesté son engagement envers la lutte contre la corruption lors de la célébration de la Journée Internationale de Lutte Contre la Corruption, le jeudi 09 décembre 2021. Coorganisée par les entités membres du Système Anti-Corruption (CSI, BIANCO, SAMIFIN, PAC), la célébration nationale, qui s’est tenue à Fianarantsoa a été placée sous le patronage du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, représentée par le Secrétaire Général du Ministère.
Un cross d’intégrité – ayant vu la participation des autorités locales, des membres du Système Anti-Corruption, des jeunes, des représentants de différents secteurs publics, de la population de Fianarantsoa,… – depuis la cathédrale d’Ambozontany jusqu’au parvis de la mairie, une course Varamba, des expositions sur la lutte contre la corruption, et puis d’autres prestations ont été programmés dans la matinée pour marquer l’événement. « Cultivons-nous l’esprit de refus de la corruptibilité et réclamons ensuite la restitution à l’Etat des avoirs mal acquis pour l’intérêt général. Une fois ces conditions réunies, et le défi du refus de la corruption relevé, l’appropriation des moyens de cette lutte vous donnera alors plein accès à la jouissance du bien-être collectif que vous avez tant souhaité » a soutenu Laza ANDRIANIRINA, Directeur Général du BIANCO, dans son allocution, le jour de la célébration.
Par ailleurs, une conférence-débat axée sur le thème «Famerenana ny harena azo avy amin’ny kolikoly, antoky ny Fanjakana tan-dalàna » («Effectivité du recouvrement des avoirs illicites, garant de l’Etat de droit ») a clôturé la journée de célébration.
Au passage, à l’occasion de cette journée, le Directeur Général du BIANCO, en sa qualité de Point focal malgache de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, a adressé à la Nation, tous les ans comme à l’accoutumée, une déclaration solennelle axée sur les voies de l’appropriation effective de la lutte contre la corruption à Madagascar, et ce à partir de la thématique fixée par l’ONUDC, à savoir : « Votre droit, votre défi : dites non à la corruption ».
« Votre droit, votre
défi : dites non à la corruption ».
Tel est le thème de la
célébration de cette journée internationale de lutte contre la corruption cette
année.
Notre stratégie
nationale de lutte contre la corruption reflète parfaitement ce thème.
L’éducation à laquelle
nous nous attelons vise à cultiver le refus de la corruption.
Ceci débute dès le banc
de l’école, se poursuit par le réseautage des jeunes épris d’intégrité. La
société civile et les leaders d’opinion nous sont d’un appui incontournable à
cet effet.
La prévention,
rappelons-le, consiste à réduire les opportunités de corruption dans tous les
secteurs d’activité.
Pour le secteur public
par exemple, des dispositifs visant à éradiquer le népotisme et l’inéquité sont
érigés dans le processus de recrutement des agents publics.
La digitalisation des
services dédiés à la prestation publique répond à la même préoccupation.
Le même souci de
préserver le secteur privé des dangers de la concurrence déloyale et de la corruption
conduit actuellement à la mise en place et à l’opérationnalisation en son sein
du système de management anti-corruption.
Tout ceci est évidemment
vain sans l’application effective de la loi pour sanctionner sévèrement les
délinquants.
C’est la raison pour laquelle nous préconisons les deux mesures suivantes :
Primo, l’adoption de la
procédure de flagrance dans la perspective d’une sanction infaillible,
Secundo, le recours
inédit au prononcé de la dégradation civique à titre de peine principale,
hormis les sanctions afflictives habituelles.
Chers concitoyens,
Relevons ensemble les
défis suivants :
D’abord, cultivons-nous cet esprit de refus de la corruptibilité
Réclamons ensuite la restitution à l’Etat des avoirs mal acquis pour l’intérêt
général
Une fois ces conditions
réunies, et le défi du refus de la corruption relevé, l’appropriation des
moyens de cette lutte vous donnera alors plein accès à la jouissance du
bien-être collectif que vous avez tant souhaité.
Merci de votre aimable
attention.
Son Excellence Madame GUO Xiaomei, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine à Madagascar, a rendu visite au Directeur Général du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO), Monsieur ANDRIANIRINA Laza, au siège du BIANCO à Ambohibao ce 01 décembre 2021.
Le Directeur Général l’a remercié de l’honneur qui lui a été fait à travers cette audience. L’ambassadrice, quant à elle, après avoir présenté les expériences chinoises, lui a fait part de sa disponibilité à consolider davantage la coopération avec l’agence anti-corruption malgache et l’a encouragé à s’engager davantage dans cette lutte au regard de ses propres expériences personnelles. Ensemble, ils ont évoqué respectivement l’état de la lutte dans leurs pays respectifs, les opportunités et les contraintes qu’elles recèlent, avant de scruter les différentes conditions pour mieux réussir la lutte anti-corruption.
Ont aussi évoqué d’autres sujets majeurs, à l’instar de l’implication nécessaire du secteur privé dans ce combat de longue haleine ainsi que de la prochaine conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC) en Egypte. En passant, Madame l’Ambassadrice, au même titre d’ailleurs que le Directeur Général du BIANCO, a participé à la dernière conférence des Etats parties à la CNUCC qui s’est tenue à Abu Dhabi en Emirat Arabes Unis en décembre 2019.
A la suite des récentes nominations en Conseil des Ministres des responsables de la promotion de la lutte anti-corruption, la première rencontre des chefs d’unité chargés de cette fonction au sein des départements ministériels s’est tenue ce mercredi 1er décembre au siège du BIANCO à Ambohibao à l’initiative de la Direction de l’Education et de la Prévention (DEP). Placée sous l’égide du Directeur Général du BIANCO, cette réunion a vu la participation de 18 représentants des Ministères et Directions Générales à savoir le MJS, le SENVH, le MTM, le MEAH, la DGSF, le MATSF, le MICC, le MEH, le SEG, le MSP et le MinAE.
L’objectif principal de cette réunion est de sensibiliser ces responsables sur tous les aspects de cette nouvelle fonction ainsi que sur l’obligation légale des ministères et administrations publiques à mettre en place une Politique Interne de Lutte Contre la Corruption (PILCC) conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi 2016-020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption.
Voulant attribuer à ces chefs d’unité anti-corruption ministérielle un rôle d’ambassadeurs et de relais du BIANCO dans leurs secteurs d’activités respectifs, le Directeur Général du BIANCO, lors de son allocution, a d’abord salué l’opportunité et la pertinence de cette diligence gouvernementale pour le pays à un moment particulièrement crucial de sa trajectoire. Ensuite, il a souligné la disponibilité et l’engagement de son équipe à partager ses expertises méthodologiques en matière de lutte contre la corruption, et ce, à travers le son nouveau mode opératoire, en l’occurrence le « faire-faire ». Enfin, il a appelé de ses vœux une meilleure dotation matérielle et budgétaire de ces unités anti-corruption pour leur permettre de mener à bien les nobles missions qui leur sont assignées.
Les membres du staff du Secrétariat d’Etat en Charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat, conduits par le Secrétaire d’Etat en personne, Monsieur Gérard ANDRIAMANOHISOA, ont déposé ce mardi 30 novembre 2021 leurs déclarations de patrimoine au siège du BIANCO à Ambohibao. Même si le Secrétaire d’Etat a déjà honoré son devoir constitutionnel de déclaration de patrimoine auprès de la Haute Cour Constitutionnelle, il s’est déplacé jusqu’à Ambohibao pour montrer sa volonté et celle de son département à lutter contre ce fléau. « Ne pas considérer uniquement la lutte contre la corruption comme un leitmotiv, il faut la traduire en action » a-t-il soulevé dans son allocution pour mettre en exergue la nécessité de faire preuve de droiture dans l’accomplissement de ses missions. Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour faire part de la mise en place récente de la Cellule anti-corruption et de l’audit interne au sein de son ministère. Aussi a-t-il indiqué sa disponibilité à faire rayonner la transparence dans le fonctionnement quotidien de son département. De son côté, le Directeur Général du BIANCO, Monsieur Laza ANDRIANIRINA, a tenu à féliciter la délégation conduite par le Secrétaire d’Etat pour avoir fait cette démarche qu’il qualifiait d’exemplaire pour les autres départements ministériels. La déclaration de patrimoine, a-t-il réaffirmé, fait partie intégrante des mesures préventives requises par la loi, avant d’inciter les autres qui ne l’ont pas encore fait à emboîter le pas. A la fin de son allocution, le numéro Un du BIANCO s’est engagé à épauler le secrétariat d’Etat dans la réalisation de ses activités, plus particulièrement celles qui nécessitent un label anti-corruption.
La surpêche, la recrudescence de pêche illicite ainsi que la destruction généralisée de l’habitat marin et les pratiques de la corruption dans l’ensemble de la chaine de production, ont entraîné un déclin inquiétant de la pêche côtière dans la Grande Île. Conscients de l’importance de l’assainissement de ce secteur porteur, et convaincus des enjeux de la lutte contre la corruption à Madagascar dans l’utilisation durable, juste, équitable et responsable de nos ressources halieutiques, les nouveaux dirigeants du Ministère de la Pêche et de l’Economie Bleue (MPEB) ont manifesté solennellement leur volonté de collaborer avec le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO). Ainsi, une Convention de partenariat entre les deux entités a été signée, le mardi 16 novembre 2021 à Ampandrianomby, pour une durée de trois (03) ans, en matière d’éducation, de prévention et d’investigation dans l’objectif d’améliorer la gouvernance halieutique malgache et de préserver les ressources halieutiques du pays, pour faire en sorte que l’économie bleue contribue au développement de Madagascar.
Ladite Convention définit les rôles ainsi que les engagements des Parties entre autres la facilitation des actions en matière de lutte contre la corruption ; la mise en place de la Politique Interne de Lutte contre la Corruption (PILCC) au sein du MPEB ; et la mise en place d’un système de dénonciation et d’interpellation (whistleblowing) et d’un mécanisme de donneurs d’alerte. Cette initiative rentre dans le cadre du nouveau mode opératoire « faire faire » du BIANCO pour atteindre les objectifs escomptés. Dans cette démarche, le BIANCO appuie, accompagne et coache le MPEB à l’étude, à la conception et éventuellement à la réalisation des activités de Lutte anti-corruption. Il accompagne également le Ministère dans la réalisation d’au moins deux analyses de risques, mis à part les activités d’investigation afférentes aux doléances reçues concernant les activités du MPEB et celles découlant des autorisations octroyées. Le ministère est appelé à collaborer avec le BIANCO en matière d’investigation découlant de cette convention.
Les entités composant le système anti-corruption, à savoir le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité, le Bureau Indépendant Anti-Corruption, le Service de Renseignements Financiers ; la Médiature et les organes étatiques œuvrant dans la promotion et la protection des droits de l’Homme composés du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de droit, et de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme ainsi que les Organisations de la Société Civile œuvrant dans la lutte contre la corruption dont l’association Transparency International Initiative Madagascar et l’Organisation Non-Gouvernementale TOLOTSOA, se sont convenus, le mardi 19 octobre 202, au Motel Anosy, de collaborer dans le cadre d’un projet innovant intitulé : « Prévention et lutte contre la corruption selon une approche basée sur les droits de l’Homme ».
La convention a été signée dans l’objectif d’harmoniser la coopération entre les parties prenantes, de valoriser et de mutualiser les compétences de chacune de ces entités en matière de lutte anti-corruption. Conclue pour une durée de 2 ans et renouvelable par tacite reconduction, elle prend effet à compter de sa date de signature. Les signataires se sont engagés à partager mutuellement des informations relatives à la mise en œuvre des actions de prévention et de lutte contre la corruption selon une approche basée sur les droits de l’Homme.
L’initiative a été appuyée financièrement par l’Organisation Internationale de la Francophonie. De concert avec l’Ambassade de France à Madagascar.
Nos ressources naturelles renouvelables et non renouvelables (mines et pétrole) ont été de plus en plus menacées face à l’implication des politiciens et des responsables administratifs dans des affaires d’exploitation illicite de ces ressources. Par ailleurs, les représailles qui pèsent sur les donneurs d’alerte issus de la communauté – devenant témoins de ces faits – freinent la dénonciation. Il s’avère ainsi nécessaire de réagir pour stopper l’hémorragie de la corruption qui guette ce secteur.
Conscient de la gravité actuelle de la captation de nos ressources naturelles, l’Alliance Voahary Gasy (AVG), une Plateforme de la Société Civile Malagasy œuvrant pour l’instauration de la bonne gouvernance environnementale à Madagascar, veut renouer des actions préventives et répressives avec le Bureau Indépendant Anti-Corruption pour contribuer à sauver ce secteur de l’emprise de la corruption. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la contribution des Organisations de la Société Civile dans l’éducation et la mobilisation continue des citoyens à la lutte contre la corruption, tel qu’il est prévu par les dispositions de la loi anti-corruption en vigueur.
En ce sens, une convention entre les deux parties a été signée ce jour pour une durée de trois ans dans l’objectif de rendre effective : l’opérationnalisation d’une « Coalition Anti-Corruption spécialisée dans la lutte contre les trafics illicites des ressources naturelles » ; la mise à jour et la promotion de l’engagement effectif et solennel des Ministères concernés par les actions coordonnées, efficaces et pérennes; l’investigation sur des faits de corruption rapportés par les informateurs de l’AVG et la mise en œuvre des actions de plaidoyer et la promotion de dispositifs visant à impliquer des autorités administratives et politiques dans la lutte contre la corruption et les trafics illicites des ressources naturelles. Un plan d’action concerté d’activités a été élaboré en annexe de la convention dont la formation sur l’anti-corruption dispensée par le BIANCO aux membres de l’AVG et de ses informateurs locaux.
Honorables invités, en vos grades,
honneurs et rangs respectifs, tous protocoles observés,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un insigne honneur que de
prendre la parole devant vous lors de cette cérémonie officielle d’ouverture de
la 15ème édition de la Foire Internationale de Madagascar.
Le BIANCO figure parmi les parrains institutionnels
d’un évènement emblématique de la vie économique malgache. Chose inédite dans
son histoire, je dois l’avouer ! Qu’il me soit donc permis de remercier chaleureusement
le Comité d’organisation de nous avoir accordé cette noble faveur.
La FIM, faut-il encore le rappeler, est
une plate-forme de rencontre de tous les acteurs associés au monde des affaires.
Rendez-vous d’une importance inégalée, sa 15ème édition se tient
justement à la sortie d’une période de crise éprouvante pour le milieu des
affaires.
Inutile de ressasser les séquelles de
cette crise sanitaire pour les professionnels du secteur privé, tant elles sont
encore ressenties et visibles aujourd’hui tel qu’en témoigne la morosité
ambiante qui imprègne le secteur privé. Aussi importe-t-il de chercher les
ressorts idoines qui lui permettent de rebondir honorablement.
A ce propos, le Président du Comité d’organisation
de la FIM me disait un beau jour : « Monsieur le DG, le milieu
entrepreneurial malgache a besoin d’être décomplexé !». J’avais alors
compris que le monde des affaires était atteint de dépression d’une certaine acuité
et qu’il lui faudrait alors remonter le moral. Grâce à votre invitation qui
nous honore, Monsieur le Président, votre instance est entendue.
Mu par la seule idée que le milieu
entrepreneurial, poumon de l’économie nationale, doit être rassuré, le BIANCO
entend apporter sa contribution eu égard à son mandat. Sa présence pendant ces quatre jours
atteste bien son intention de sécuriser les opérateurs économiques qu’ils ne
sont pas seuls pour retrouver
leurs repères. En son nom, j’exprime ici solennellement sa volonté de
contribuer à l’assainissement du climat dans lequel évoluent les forces
productives du pays. En tant
qu’organe de conseil
et d’appui méthodologique au service de la Nation, le Bureau s’estime
légitimement indiqué pour insuffler plus que jamais l’éthique dans la conduite
des affaires, car c’est de cela qu’il s’agit. Et sur ce point précis, dans un avenir très proche, le
BIANCO, à l’aide de son mode opératoire faire-faire, engagera un partenariat fiable avec
vous pour matérialiser son intention (par le biais d’ISO 37001).
Concrètement, nous nous proposons de vous
accompagner à vous prémunir des opportunités de corruption qui guettent le
secteur privé, notamment dans ses relations avec l’Administration publique et
ce, à l’aide d’un outil qui a fait sa preuve pour colmater les brèches, à
savoir la cartographie des risques de corruption.
La dématérialisation des formalités administratives
couplée avec la digitalisation des procédures de fonctionnement seront ensuite
préconisées pour assainir le milieu afin que chacun puisse y trouver son compte
en toute équité. Enfin, la mise en place d’un code de bonne conduite par
secteur d’activités couronnera le tout en galvanisant les intentions collectives
à agir en conformité avec l’éthique des affaires.
Chers amis opérateurs économiques, leaders et membres
des groupements professionnels,
A un moment particulièrement décisif où
Madagascar aspire justement à être un espace sûr et fiable pour les investissements
tant nationaux qu’internationaux, je vous exhorte davantage à prendre collectivement conscience
de la nécessité et de l’utilité d’une pratique saine des affaires en accompagnement
du processus d’émergence socio-économique malgache. Dans cette optique, le
BIANCO ne ménagera pas ses efforts pour appuyer vos initiatives économiques pour
autant qu’elles visent le respect de l’intégrité, de l’équité et de la
transparence, en particulier celles qui touchent aux relations avec le secteur
public sensible à la vénalité.
Oui, l’agence anti-corruption malgache
est disposé à vous épauler dans cette quête d’équilibre. Nous savons tous que le label
anti-corruption n’est pas seulement un phénomène à la mode mais qu’il est aussi
et surtout devenu une voie incontournable pour légitimer socialement les
transactions économiques.
Excellence Mesdames et Messieurs,
L’émergence de Madagascar ne peut être effective sans
la maitrise de la corruption. Et l’éthique dans la pratique des affaires ne
peut être répudiée à un rang subsidiaire. Premier maillon de la chaîne
anti-corruption, le BIANCO, par le biais des plaidoyers auprès de ses pairs du
système judiciaire, s’engage à rassurer et
soutenir les acteurs diligents qui sont en bonne phase avec l’éthique dans la
conduite des affaires.
Pour prendre toute la mesure des enjeux et du défi de
l’éthique, je vous convie à notre conférence portant sur ce thème ici même
demain à partir de 15 heures. Vos points de vue en tant que professionnels enrichiront
les discussions.
Et pour terminer, je réitère sincèrement mes remerciements
au Comité d’organisation de cet événement de haut vol d’avoir invité le BIANCO à
y participer en tant que parrains avec les distingués ministères.
Je souhaite donc aux exposants de bénéficier
d’échanges fructueux, aux visiteurs de profiter pleinement de l’extraordinaire
richesse de cette « Edition 2021 de la FIM », et à tous, de faire
beaucoup de découvertes et de plaisirs en alliant l’utile à l’agréable. Et surtout,
je vous exhorte à visiter le stand du BIANCO.